Bilan du Mondial 2006
Soulignons d’abord le succès populaire de cette édition, dû à une bonne organisation, avec un minimum d’incidents de supporters. L’Allemagne sur ce plan a été la grande gagnante de cette Coupe du Monde, avec au niveau sportif une troisième place et un style offensif qui pourra peut-être porter ses fruits lors d’une prochaine épreuve européenne ou mondiale.
Plus que 2 matchs…
Pour la 3ème et la 4ème place, l’Allemagne et le Portugal vont en découdre avec le sentiment partagé que ce dernier match aurait pu être une finale tant les demi furent indécises jusqu’à la fin. Bien que dignes dans la défaite, les Germaniques vont tout faire devant leur public à Stuttgart pour gagner ce match qui peut s’avérer plaisant si le Portugal joue le jeu et se lâche.
2ème finale en 3 Coupes du Monde
Félicitations tout d’abord pour les récidivistes d’une finale de Coupe du Monde et acteurs décisifs de cette performance.
A la Hitchcock
On se doutait bien que le 4-4-2 allemand et le 4-4-1-1 de l’Italie déboucheraient sur une rencontre cadenassée derrière où les défenses en surnombre prendraient le dessus sur les deux attaquants allemands et l’attaquant et demi italien (Toni et Totti).
Soulignons en premier lieu l’arbitrage intelligent de Monsieur Archundia qui fut aidé par le bon esprit des deux équipes.
Demi-finales imprévisibles
J’avais fait deux constats pour ce mondial. Le premier concerne des rencontres qui, depuis les 1/8èmes de finales, sont de plus en plus serrées, sans gros scores, à l’exception effectivement d’Italie-Ukraine, bien que la partie ait été plus indécise que ne l’indique le score. Le deuxième constat nous rappelle que lorsqu’une équipe réalise un beau match, elle joue toujours moins bien le match d’après. Une réalité qui prouve bien que chaque rencontre a son scénario propre et qui explique que, plus l’on arrive vers la fin, plus les scores sont étriqués.